La France est un pays «où il n’y a pas de place pour la burqa, où il n’y a pas de place pour l’asservissement de la femme».
Le président Sarkozy l’a dit clair et net.
Jeudi, lors d’un discours prononcé à La Chappelle-en-Vercors (Drôme), Nicolas Sarkozy a jugé «nécessaire» l’ouverture, contestée par la gauche, d’un débat sur l’identité nationale en estimant qu’il serait «dangereux» de «ne pas en parler, de faire comme si tout allait bien».
Le chef de l’Etat a déclaré: «A force d’abandon, nous avons fini par ne plus savoir très bien qui nous étions.
A force de cultiver la haine de soi, nous avons fermé les portes de l’avenir.
On ne bâtit rien sur la haine de soi, sur la haine des siens et sur la détestation de son propre pays».
«Voilà pourquoi nous devons parler de notre identité nationale. Ce n’est pas dangereux, c’est nécessaire.
Ce qui serait dangereux ce serait de ne pas en parler, de faire comme si tout allait bien en se disant à quoi bon ?», a insisté le chef de l’Etat.
Et de poursuivre: «C’est avec cette politique de l’autruche qu’on laisse le champ libre à tous les extrémismes. C’est pourquoi j’ai voulu ce débat.
C’est pourquoi j’ai voulu que nous discutions ensemble, que nous réfléchissions ensemble. L’identité nationale ça nous concerne tous, ça concerne tous les Français».
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Pour une fois d’accord avec lui