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Antoine Dodson vous présente la nouvelle application pour iPhone qui permet de localiser les délinquants sexuels !
Qui est Antoine Dodson ?
Comment, vous n’avez pas encore entendu parler d’Antoine Dodson ? Fin juillet, ce jeune homme d’Alabama a fait sensation sur YouTube grâce au témoignage mémorable qu’il a livré à une journaliste de Huntsville à propos d’un intrus qui s’était infiltré dans le lit de sa soeur pour tenter de la violer.
Son avertissement à l’agresseur et aux habitants de son quartier a inspiré les Gregory Brothers, trois frangins de Brooklyn, qui ont réalisé cette vidéo mettant en vedette Dodson, et intitulé Bed Intruder, qui a été visionnée plus de 35 millions de fois sur YouTube. La moitié des revenus générés par la chanson sur iTunes revient à Dodson. Avec ces gains, il a réussi à se payer une maison. source : blogues.cyberpresse.ca
Aux Etats-Unis, les «sex offenders» doivent s’inscrire sur des registres maintenus par des groupes d’intérêts publics en partenariat avec divers organes judiciaires.
On trouve de nombreux sites qui proposent des cartes via Google Maps listant l’adresse de chaque délinquant sexuel, sa photo ainsi que les détails sur ses condamnations. Plusieurs services existent en version mobile.
BeenVerified.com passe à l’étape suivante, en injectant une dose de réalité augmentée. Certaines apps utilisent la caméra des smartphones et incrustent à l’écran les stations de métro les plus proches. BeenVerified.com fait pareil pour le domicile des délinquants sexuels.
Comme le montre la vidéo ci-dessous présentée par Antoine Dobson, les résultats s’affichent sur une sorte de radar.
Dans l’absolu, l’app (1,99 dollars pour iPhone et Android) ne change pas la donne. Contactée par 20minutes.fr, l’entreprise précise en effet que seul le domicile est matérialisé, et pas la position en temps réel du délinquant.
Cela serait pourtant possible: dans certains Etats américains, les récidivistes doivent en effet porter un bracelet GPS, parfois à vie dans les cas les plus graves. Cela permet aux autorités de vérifier que ces derniers ne violent pas certains restrictions, comme de s’aventurer près d’une école.
Aux Etats-Unis de nombreuses voix d’associations s’élèvent contre cette tendance, expliquant que le système de registres publics permet de nombreuses dérives (vendetta populaire, ostracisme).
Se retrouver sur une liste de «sex offenders» n’est en effet pas limité aux violeurs et aux pédophiles. Dans certains Etats, il suffit d’uriner en public ou d’avoir des relations sexuelles consenties avec une personne mineure (avec plus de deux ans d’écart entre les partenaires) pour être marqué au fer rouge. source : 20minutes
