Au moins 12 personnes, dont deux policiers, ont été tuées et une vingtaine d’autres blessées mercredi à Paris dans une fusillade au siège de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, vers 11h00, le plus grave attentat commis en France depuis 1986 et la vague d’attaques islamistes cette année-là.
Selon Rocco Contento, secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police, dix membres de la rédaction de Charlie Hebdo ont été tués. Deux policiers figurent également au nombre des victimes.
Les faits
Vidéo de l’attaque terroriste dans les rues de Paris
Les tireurs de #ChalieHebdo face à une voiture de police. Ils ont fait feu, les policiers ont répliqué puis reculé pic.twitter.com/Ld1sxkRLvW
— Elise Barthet (@EliseBarthet) 7 Janvier 2015
CHARLIE HEBDO – Le dessinateur Charb, décédé lors de l'attaque, avait publié ce dessin dans le journal cette semaine pic.twitter.com/sVzrFJ4N8F
— LesNews (@LesNews) 7 Janvier 2015
Cabu, Charb, Tignous et Wolinski sont morts.
Impacts d un fusil type kalachnikov @Charlie_Hebdo_ pic.twitter.com/0QLG30C8Fl
— Julien Rebucci (@julienrbcc) 7 Janvier 2015
L’un des deux policiers tués était père d’une fillette d’un an
Il s’appelait Ahmed, il avait 42 ans. Ce policier a été abattu au sol d’une balle dans la tête après avoir été blessé par les tueurs qui quittaient la rédaction de Charlie Hebdo.
La vidéo, prise par un amateur et d’une violence extrême, a fait le tour du web avant d’en être retirée par décence. L’homme travaillait au commissariat central du XIe arrondissement. Il était représentant du personnel et appartenait à la brigade VTT de l’arrondissement.
«Il laisse derrière lui une compagne», selon le secrétaire départemental du syndicat Unité SGP Police, Rocco Contento. «Nous sommes tous extrêmement choqués», raconte-t-il, ému.
Le deuxième policier tué était affecté depuis plusieurs années au service des hautes personnalités. Il avait 49 ans et était père d’une fillette d’un an, selon l’un de ses collègues. Il protégeait le dessinateur Charb de Charlie Hebdo, lui même tué dans l’attaque. Selon Rocco Contento, le dessinateur était visé par des menaces «de plus en plus importantes depuis quelques jours».