Quatre cas d’abus sexuels d’otaries à fourrure à l’encontre de manchots royaux ont été répertoriés par les spécialistes ces dernières années.
Cet étrange comportement sexuel a été observé pour la toute première fois en 2006, sur l’île sud-africaine Marion, située dans l’océan Indien.
Lors d’une expédition, des scientifiques avaient repéré une otarie à fourrure (Arctocephalus gazella), dont le poids peut dépasser les 100 kg, tentant de copuler avec un manchot royal (Aptenodytes patagonicus) en utilisant la force.
Selon les chercheurs, 2 hypothèses peuvent expliquer ces actes. La première est celle du manque de partenaire ; l’otarie de Kerguelen est un animal polygame. Selon l’autre hypothèse, il s’agirait d’un comportement appris, transmis entre les otaries.
Dans les conclusions d’une étude scientifique sur le sujet : « Dans trois des quatre cas recensés, l’otarie laisse sa proie repartir. Seul une des otaries est allée jusqu’à tuer et manger le manchot après l’avoir violé ».