Nellie Oleson de La petite maison dans la prairie a été abusée enfant


Alison Arngrim, alias Nellie Oleson de « La petite maison dans la prairie », révèle les dessous de la série dans son livre. Elle revient aussi sur un épisode très douloureux : le viol dont elle a été victime.

Dans son libre « Confessions of a prairie bitch : how I survived Nellie Oleson et learned to love being hate (Confessions d’une salope de la prairie : comme j’ai survécu à Nellie Oleson et ai appris à aimer être détestée), Alison Arngrim raconte sa vie mouvementée.

« J’ai été sexuellement agressée pendant mon enfance », a-t-elle confié à Larry King pour la promo du livre. « Ca a commencé quand j’avais six ans. Ca a duré jusqu’à mes 9 ans. » Elle refuse de nommer l’auteur des faits « pour des raisons personnelles et juridiques » mais précise qu’il ne s’agit pas de quelqu’un de sa famille.

Je n’ai pas envie de rentrer dans les détails mais en fait, à six ans, je ne comprendais pas bien ce qu’il se passait. Je ne savais pas ce qu’était le sexe. Je ne savais pas ce qu’il faisait parce que je ne sais pas ce que c’était. »

Elle n’a réussi à en parler à sa famille qu’à l’âge de 20 ans. « Quand vous êtes physiquement en danger, vous ne le dites pas aux gens. Je pleurais tout le temps, j’étais timide et renfermée. Je priais pour ne pas rester seule avec cette personne. Mes parents sentaient que quelque chose n’allait pas mais ils ne pensaient pas à ça. »

Selon elle, jouer Nellie Oleson l’a aidée à gérer sa colère. « Nellie m’a permis de sortir de chez moi quand je pensais qu’il n’y avait pas d’échappatoire. Elle m’a permis de transformer la petite fille qui avait peur de son ombre en la salope grande gueule, franche, actif politiquement active que je suis aujourd’hui. »

Les gens confondent entre l’actrice et son personnage. « Avoir 11, 12 ans et se faire traiter de chienne tous les jours est une expérience étrange. On me crachait dessus, on m’a battu, jeté des ordures dessus à une parade de Noël. »

Elle parle dans son livre de Michael Landon, qui jouait le parfait Charles Ingalls et qui était bien loin en vérité de son personnage. « Il aimait les voitures rapides, les Ferrari, il a été marié plusieurs fois. C’était le producteur hollywoodien type. Il fumait, buvait et disait des blagues cochonnes. » source


BlogBang


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