Georges Frêche est mort


Le président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est mort d’un arrêt cardiaque à l’âge de 72 ans, dimanche après-midi 24 octobre, à Montpellier.

« Le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, est décédé ce jour à 18 h 45 d’un arrêt cardiaque. Dans les prochaines heures, nous vous informerons des modalités d’organisation de ses obsèques ainsi que des souhaits de sa famille ».

L’ancien premier secrétaire fédéral du parti socialiste de l’Hérault, le sénateur Robert Navarro, avait auparavant confirmé le décès de M. Frêche, à la suite d’une information parue sur le site Internet de Midi Libre.

Figure controversée et incontournable de la vie politique languedocienne, Georges Frêche a été près de trente ans maire de Montpellier (de 1977 à 2004), avant de passer la main pour se consacrer à la présidence de la région et à celle de l’agglomération de Montpellier.

Né en 1938 dans le Tarn, fils d’un officier et d’une directrice d’école, M. Frêche était aussi agrégé de droit, spécialiste du droit romain, qu’il a enseigné à l’université Montpellier-1.

Membre du comité directeur du PS (1973-1994) puis du bureau national, l’ancien député n’a jamais été ministre pour cause de mésentente avec François Mitterrand.

ÉCARTS DE LANGAGE

Habitué de la provocation et des outrances verbales, ses relations avec les instances centrales du PS s’étaient tendues ces dernières années : en 2006, il était exclu du bureau national après avoir qualifié de « gugusses », quelques mois plus tôt, les parlementaires socialistes ayant proposé l’abrogation de l’article de loi sur les rapatriés et les harkis.

Puis ses propos sur l’équipe de France de football, dans laquelle il estimait qu’il y avait trop de Noirs, lui avaient valu le 27 janvier 2007 une exclusion du Parti socialiste. « Dans cette équipe, il y a neuf Blacks sur onze, déclarait-il en novembre 2006. La normalité serait qu’il y en ait trois ou quatre. »

Récemment, il a fait la une de l’actualité récemment en inaugurant en grande pompe cinq statues des « grands hommes », dont celle de Lénine.

Malgré sa mise à l’écart par le PS, Georges Frêche a gardé la haute main sur les fédérations locales du PS, dont les dirigeants lui sont restés fidèles, même lorsque leur parti lui a opposé une liste conduite par la maire de Montpellier Hélène Mandroux aux régionales, après sa sortie sur « la tronche pas très catholique » de Laurent Fabius.

L’ancien député-maire de Montpellier avait été largement réélu en mars, réunissant 54,19 % des suffrages, devant l’UMP (26,43 %) et le FN (15,67 %). source : Lemonde.fr


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