Très présent au Japon, le groupe américain a réagi lundi en annonçant qu’il donnerait 7,3 millions de dollars pour financer les opérations de secours. Il a par ailleurs engagé, avec ses embouteilleurs, la distribution gratuite de 7 millions de bouteilles de boissons diverses (eau, thé, sodas,).
Elles seront données aux responsables locaux ainsi qu’aux ONG sur le terrain. Mais pas seulement. Les distributeurs automatiques de boissons qui pavent les rues des villes nippones sont mis à contribution.
«Il y a un million de machines automatiques qui servent des boissons au Japon, nous en avons réglées un certain nombre pour qu’elles les dispensent gratuitement. Des canalisations sont cassées, l’eau peut être contaminée, et les gens n’ont plus rien à boire», expliquait hier au siège de la firme Kenth Kaerhoeg, le porte-parole du groupe.
Coca-Cola compte, avec ses douze embouteillleurs, 23,000 personnes qui travaillent dans son écosystème nippon. A priori, le groupe n’a répertorié que peu de dégâts, mais les coupures de courants empêchent par endroit la reprise normale de l’activité.
La société se plie aux demandes du gouvernement qui veut conserver l’énergie et va continuer à évaluer la situation au cours des jours qui viennent.
Implanté partout dans le monde, Coca-Cola se fait un point d’honneur à intervenir rapidement en cas de catastrophe. «Pendant le tsunami en Indonésie, nous avons produit de l’eau à toute force pour en distribuer le plus vite possible à la population», rappelle Kenth Kaerhoeg.
Après le tremblement de terre à Haïti, le groupe s’est mis à fabriquer sur place une boisson pour le projet «Haiti Hope». En mars 2010, Coca-Cola a ainsi investi 3,5 millions de dollars dans une joint-venture avec l’Etat et des partenaires locaux pour aider à faire vivre 25.000 familles productrices de mangue. Les profits de cette limonade à base de mangue (Mango Tango de la marque Odwalla) vont aux efforts de reconstruction du pays. source : lesechos.fr
